Empreinte numérique

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Source: {"body":"Ce 13 novembre 2049, à 21h15, interruption des programmes. Communiqué radio inter-aérien : « Un cyclone de puissance 15 sur l’échelle de Flymirror a détruit les centres de reconnaissance spatiale de Tokyo et de Gigaville. Les systèmes de navigation intra oculaires seront rendus inopérants dans les prochaines minutes. Pour ceux qui comptaient se déplacer en vélo aérien, vous êtes invités à rester chez vous ou à emprunter les axes routiers ou à faire vos déplacements en hydroglisseur. Pour ceux déjà dans les airs, vous êtes invités à faire un atterrissage en toute urgence sur les parkvélos. Votre sécurité n’est plus assurée »\r\n\r\nLa densité routière a créé une telle concentration sur Terre, avec une congestion de l’ensemble des axes que l’air est devenu un nouveau terrain de jeu. Néanmoins les dispositifs d’urgence restent inadéquats lors de ce phénomène inexpliqué.\r\n\r\nCAMILLE, Fhomme (être non sexué), panique : « Ils sont complètement fous. Comment ont-ils pu passer à côté d’un évènement météorologique d’une telle ampleur, avec tous les systèmes de détection connus ? Apparemment mon AirRider n’arrive pas à prendre le relais de mon GPS intra oculaire, et la notice constructeur indiquait bien des capacités de résistance au vent de rafales inférieures à 140km/h. Au dernier repérage, 50 fly à parcourir pour rentrer dans mon éco-habitation collective. »\r\n\r\nElle perçoit des attelages bizarres, des voyageurs qui tournent en rond sans point de direction, des mamans paniquées avec le siège bébé à l’arrière, et des hélicoptères de poche (taxis fréquemment utilisés) dont les pales tournent à l’aveugle.\r\n\r\nC’est à ce moment-là que Frédéric atterrit sur le vélo de Camille, se rattrapant in extremis à son airbag arrière.\r\n\r\nSans GPS, le vélo fonce à toute allure, louvoyant entre les nuages, en pilotage incontrôlé. L’atterrissage brutal s’effectue à côté d’un entrepôt, en pleine campagne. A l’horizon pas le moindre AirRider, mais d’autres objets non identifiés qui roulent sur des voies goudronnées. De la tôle, des roues, un guidon, une selle, des vrombissements inconnus.\r\n\r\nIls sont dans un univers totalement nouveau. A peine ont-ils atterri qu’un énorme objet sur roues, un cube jaune faisant la taille d’un immeuble de sept étages s’arrête à leurs côtés. Chacun des passagers, comme les galériens d’antan donne un tour de roue, depuis son siège pour faire avancer l’attelage : « Vous allez où ? », demande le premier passager, qui semble aussi avoir le rôle de capitaine, et dont le panneau dorsal lumineux indique la vitesse moyenne collective, les kilomètres parcourus, et le passager le plus performant ce jour. »\r\n\r\n« A Gigaville.\r\n\r\n- C’est à 40 km d’ici, après avoir effectué les arrêts déjà prévus avec ceux qui sont déjà à bord, nous devrions y être, si tout se passe, bien dans 3 jours. »","title":"Perturbation cyclonique"}

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