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Construire ensemble un futur positif

Étape 3 sur 3
Publication 15/07/2021 - 15/12/2022
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Le levain de potentialités heureuses

17/12/2021 15:33  

Dans cette crise sanitaire les questions de coopération internationales se sont enfin massivement perçus comme légitimes et la menace a replacer la stratégie de la communauté internationale dans un mouvement historique décisif; en particulier dans les pays les plus industrialisés, principales responsables des dérèglements de cette époque et abritant les décideurs et les sociétés qui bloquaient la mise en œuvre des moyens diagnostiqués par la communauté scientifique.

Dans ce temps de confinement, qui paradoxalement peut être qualifier de véritable sorti de l’apathie politique et de l’incapacité à trouver de l’intérêt à se réunir pour cultiver une éducation populaire; les préoccupations se sont exprimées sans filtres et les médiations numérique individualisées se sont multiplier. Notamment par des vidéos prisent avec les smartphones et qui ont envahi internet au point de toucher chacun et de lui donner une autre perspective sur l’actualité. Ce phénomène s'accompagna du fait que les citoyens qui s’impliquèrent, citoyens de tous corps de métiers, membres d’ONG chargés de plaidoyer, en sont venus à cette constatation que leur seul partenaire était l’ONU. Malgré son manque de moyens matériel, l'évidence s'imposa de s'accorder sur le fait que c’est l'interlocuteur le plus crédible pour organiser les réorientations des activités humaines cohérentes avec la situation. La seule institution avec laquelle il est possible de s’accorder sur l’analyse, les objectifs et les besoins. Inspiré en cela par l'appel au cessé le feu mondiale et à la satisfaction des besoins humains du Secrétaire Général se mirent à pleuvoir des slogans déclarations d’amour à la citoyenneté mondiale et à l’appartenance à l’humanité ainsi qu’à la planète.

Cette prise de conscience se transforma en proclamations pour exiger les moyens financiers en adéquation avec cette ambition afin de rétablir la confiance dans son rôle de coordination de la coopération internationale issu du constat qu’antérieurement les critiques étaient liés au manque de moyens techniques et financier. Cette coordination mondiale était indispensable pour innover et réparer les dégâts de la deuxième moitié du vingtième siècle et du début du troisième millénaire avec cette extraction des ressources irresponsable du modèle hyper-extractiviste co-responsable de la furie avec laquelle le virus s'abattait sur l'ensemble de l'espèce humaine.

Les citoyens par l'action inattendu de ce temps de recentrage sur la santé de leur vie furent capables de discerner dans le flot des informations de crise cet avenir commun essentiel répondant à leurs problèmes quotidiens et aux aspirations de tous leurs êtres, vivre ensemble en symbiose avec la planète. Une aspiration que révélait par effet miroir la crise systémique dans laquelle les logiques compartimentées des décideurs ne cessaient d’enfoncer les activités humaines avec leurs impacts grandissants et destructeurs. Pour cela il est indispensable de faire confiance à l’ONU et la sortir du sous financement qui la maintenez en situation de dysfonctionnement chronique par rapport aux objectifs du développement durable et à la perception que tout un chacun pouvait en avoir depuis sa création. Les 17 objectifs du développement durable adoptés par l’assemblée générale en 2015 irriguent l’ensemble des problématiques de la société humaine dans ces enjeux sociaux et environnementaux puisqu’ils sont déjà issus d’un long travail de diagnostic accompli par les scientifiques et les délégations des pays du monde entier. L’imaginaire populaire peut se cibler sur cette exigence émancipatrice pour la communauté internationale, mettre en place un fond de 500 milliards annuel pour financer la sécurité sociale universelle et la solidarité internationale ainsi que la lutte contre le dérèglement climatique à travers l’aide à la réalisation des 17 ODD.

Cet élan de ferveur populaire, envers l’institution et son mandat de 1945 hérité de nos anciens, donnerait du poids à ceux qui veulent faire bouger les lignes et en premier lieu la commission des droits humains. L'adoption très rapide de l’adjonction du droit humain à la paix à la déclaration universelle des droits humains initiant un élan favorisant l'entré en application du traité d’interdiction des armes nucléaires. Ce qui relancerait au sein de la communauté internationale la dynamique d’exigence de désarmement internationale et la possibilité de libération de crédit comme le souligne depuis sa création en 1952 la commission sur le désarmement. Dans le même temps la cour pénale internationale serait en mesure de reconnaitre le crime d’écocide et d'intenter des procédures contre les multinationales responsables de pollutions majeures, exigeant des réparations financières, des démantèlements d’activités et l’incarcération de nombreux décideurs. Ce qui augmenterait le soutien populaire et a changerait le rapport entre l’ONU et les pays membres. La création d'un fond est un sujet cruciale, les programmes de coopération internationale doivent urgemment être financer et tout le monde en est conscient face aux premiers effets du dérèglement climatique. Un financement fiable et non soumis au vote annuel des contributions des états par leurs délégations constituant un chantage permanent stérilisant nombres de débats opérationnels. Cette mise en place est indispensable pour établir la confiance nécessaire des peuples et des acteurs sociaux-économiques prêt à travailler sur les critères des Objectifs du Développement Durable; 500 Milliards annuel c’est ¼ des dépenses mondiales d’armement. En cohérence avec la charte et en rupture avec son fonctionnement depuis sa création l’assemblée générale pourrait voté l’établissement d’une taxe internationale de 25% sur les budgets militaires et les ventes d’armement pour alimenter ce fond. Immédiatement la société civile verrait dans cette décision le signal de la libération des énergies d’innovations qu’elle attend et les initiatives se multiplieraient tout azimut pour apporter des solutions et contribuer au grands programmes de coopération. Sanctuariser les forêts existantes, reboiser pour créer les conditions de la résilience de l’air, mettre en place des programmes de régénération des sols, respecter la vie animale et baisser les volumes d’extraction de matières premières en portant les efforts sur l’efficacité de l’utilisation des ressources afin de rester dans les marges de ce que la planète peut produire et de parvenir à juguler la hausse de la température moyenne à 1,5 C°, voila de quoi le virus pourrait être le levain en therme de potentialités heureuses.

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Référence : BM-PROP-2021-12-783
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