Empreinte numérique

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Source: {"body":"Je suis Laura et j’ai 29 ans. Je suis développeur web le jour et passionnée de couture jour et nuit.\r\n\r\nJe vis dans une maison faite en matériaux recyclés et naturels, de taille réduite et très bien isolée et donc construite de façon à optimiser mon empreinte énergétique. Quand je repense à là où j’ai grandi à Maisons-Laffitte…. dans cette maison d’après-guerre aux cloisons vieillissantes ; je me surprends à entendre, au loin, mes parents râler sur leurs factures de gaz. Je me dis que je suis vraiment bien dans mon petit cocon. J’ai assez vite été biberonnée aux enjeux écologiques ; quand on a connu la covid à 19 ans plutôt que les soirées arrosées étudiantes, on se rend vite compte qu’il faut faire bouger les lignes.\r\n\r\nJe choisis mon lieu de travail en fonction de mes activités. Entre le yoga, la couture et ma tentative d’apprendre enfin à cuisiner pour impressionner Romain, mes lieux de vie doivent s’adapter à ma journée !\r\n\r\nJe pars en vélo électrique rechargé par le sol, que je peux déposer dans un atelier à réparer dans divers endroits de la ville.\r\n\r\nEn arrivant sur mon lieu de travail du jour, un ancien entrepôt reconverti à Montreuil, je dépose mon sac de feuilles mortes à l’espace compostage commun et le reste de mes carottes râpées de la vieille.\r\n\r\nC’est un lieu de mixité sociale, où il y a même une crèche.\r\n\r\nCe lieu accueille des personnes en besoin de logement ponctuel, souvent 3 ou 4 mois (réfugiés, étudiants, …) et propose des casiers qui se ferment pour bien garantir qu’ils puissent ranger leurs petits trésors de vie.\r\n\r\nLeur espace de nuit se transforme la journée en lieu de formation, de rencontre. C’est un lieu où grands et petits, français et réfugiés de partout dans le monde, geek du web et grands littéraires, se parlent, échangent et grandissent ensemble. Une fois par semaine, je m’inscris à l’atelier ‘rencontre avec les ainés; j’adore y retrouver Emilie. Emilie c’est cette soixante-huitarde à l’esprit indépendant mais au corps affaibli, je l’aide à préparer son repas du soir; elle me répond toujours que c’est bon (je sais pourtant qu’elle me ment!)\r\n\r\nJe vais dans l’espace de coworking. Les mobiliers dans ces espaces sont complètement modulables, on est tous plus attachés au partage qu’à notre petit bout de bureau.\r\n\r\nJe déjeune à l’espace vert sur le toit, en me posant sur un banc fabriqué de bois recyclé, et profite de la vue sur les murs végétaux qui fleurissent de plus en plus à Montreuil comme ailleurs à Paris. C’est Mustapha, un réfugié afghan, qui a préparé un Kabuli Palaw, un riz ultra parfumé mais qui pique vraiment fort.\r\n\r\nLe soir je cueille des tomates dans le jardin partagé. L’abonnement mensuel me permet de bénéficier de ce petit espace vert. Je le cultive pendant mes pauses, ou pendant des réunions. C’est un vrai moment de créativité!\r\n\r\nLe soir ce lieu accueille des spectacles régulièrement. La programmation est d’ailleurs un argument de choix de l’espace de télétravail, on y rejoue Rhinocéros, comme à la Huchette, je ne m’en lasse pas...\r\n\r\nAlexandra Ringot, Claire Amado Engelvin, Charlotte Marion et Sarah Boutej\ngid://initial/Decidim::Hashtag/10/_Territoires","title":"Mes lieux de vie doivent s'adapter à ma journée!"}

Cette empreinte numérique est calculée à l'aide d'un algorithme de hachage SHA256. Pour le reproduire vous-même, vous pouvez utiliser un calculateur de hash MD5 en ligne et copier-coller les données. ×