Empreinte numérique

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Source: {"body":"15 janvier 2050, je suis assis paisiblement chez moi en train de lire…quand soudain mon implant intercom Alpha de dernière génération ouvre prioritairement le canal de communication avec le Centre de Commandement de l’Agence Spatiale Internationale (ASI-ISA) « Le vaisseau Averroès accélère et vient de passer le satellite Callisto au large de Jupiter, tout se déroule comme prévu pour le moment » m’annonce le lieutenant de vaisseau Ofria en charge de coordonner la trajectoire de l’immense véhicule spatial de 560 m de long.\r\n\r\nTelle une fulgurance dans la nuit, un souvenir fugace me ramène quelques années en arrière…tout avait commencé par cette découverte incroyable, la résolution de l’équation de mathématique quantique de Gregoriov après 20 années de recherche ardue du Département de physique et mathématique quantique que je dirige au sein de l’ASI. Un travail hors norme de collaboration entre la plus belle équipe de chercheurs internationaux et l’Intelligence Artificielle Ganymède la plus puissante jamais créée par les humains en cette fin d’année 2040. Les voyages intersidéraux pouvaient enfin s’ancrer dans la réalité de l’histoire de l’humanité. L’équation permettait de résoudre enfin les distorsions relativistes et les mécaniques de champs complexes des corps spatiaux en mouvement constants et non régulés permettant enfin de pouvoir modéliser la navigation spatiale en réduisant les risques majeurs de collisions spatiales. Si Dieu existait, probablement qu’il était à l’origine de la découverte, quasiment concomitante de la propulsion ionique permettant de mouvoir de des masses gigantesques destinées à s’arracher du système solaire. La combinaison de ces deux découvertes avait illuminé d’un nouveau jour toute l’industrie de la conquête spatiale et les populations affamées d’une terre surpeuplée et polluée à l’extrême avaient enfin vu une lueur d’espoir, incarnant ainsi un nouveau dessein pour le genre humain qui pourrait enfin essaimer et se répandre à travers l’espace… Pendant ce laps de temps où ma mémoire s’activait pour reconstituer ce long chemin tracé par cette volonté et cette folle énergie du désespoir qui avait guidé nos pas, le vaisseau Averroès poursuivait sa route emportant en son sein plus de 4000 hommes et femmes d’équipage, chercheurs, artistes, biologistes, chimistes, etc. pour fonder la première colonie spatiale sur la planète Bellephégor dans le système planétaire d’Alpha Proxima du Centaure… L’espoir de l’humanité venait de renaitre.\r\n\r\nÉric V\ngid://initial/Decidim::Hashtag/4/_IA","title":"« Averroès, L'Espoir »"}

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