Les imaginaires de la biodiversité

#TransitionÉcologique Construire ensemble un futur positif

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Publication 2021-07-15 - 2022-12-15
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  • +Un Nouvel Envol
  • +Un Nouvel Envol
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  • +Un Nouvel Envol

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  • +27 avril 2035, j’attendais ce jour depuis si longtemps !
  • +
  • +C’est enfin mon nom qui a été tiré au sort à la loterie “vacances dans la nature”. Depuis 2020 et la loi sur la régulation “humains en ville - nature libre”, je suis restée dans la ville.
  • +
  • +J’arrive à la gare du Bonheur, anticipant les camaïeux infinis de vert et de bleu qui m’attendent comme le montre mon billet de loterie.
  • +
  • +Dans le hall de gare, je tombe sur une foule dépitée. Que se passe-t-il ? Des manifestants pour l’accès libre et universel à la nature bloquent le train du Bonheur. Un agent me donne un bon pour revenir dans un mois. Une éternité !
  • +
  • +Plongée dans un océan de tristesse, je traverse la ville grise saturée de béton en traînant des pieds pour rentrer chez moi. Le billet de loterie, de déprime, me tombe des mains. En le ramassant, je remarque une plante qui pousse dans une fissure du trottoir. Lentement, mon regard remonte sur le cheminement de la plante grimpante sur le mur. Elle s’arrête près d’un nichoir inutile installé là il y a des années. Oh ! Mais que vois-je ? Une petite tête pointe son bec hors de l’ouverture. Une hirondelle ! Je pensais qu’elles avaient toutes déserté les villes pour la zone de nature libre ! Bon, je peux quand même profiter un peu de la nature avant mes vacances vertes. Une cohabitation est possible : l’hirondelle et moi nous sommes adaptées à cet écosystème urbain. Grâce à la nature libre, la biodiversité revient jusque sur nos murs… Et quelles autres merveilles m’attendent pour les vacances !
  • +
  • +Cécile, Rémi et Agnès
  • +gid://initial/Decidim::Hashtag/13/_TransitionÉcologique
  • +27 avril 2035, j’attendais ce jour depuis si longtemps !
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  • +C’est enfin mon nom qui a été tiré au sort à la loterie “vacances dans la nature”. Depuis 2020 et la loi sur la régulation “humains en ville - nature libre”, je suis restée dans la ville.
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  • +J’arrive à la gare du Bonheur, anticipant les camaïeux infinis de vert et de bleu qui m’attendent comme le montre mon billet de loterie.
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  • +Dans le hall de gare, je tombe sur une foule dépitée. Que se passe-t-il ? Des manifestants pour l’accès libre et universel à la nature bloquent le train du Bonheur. Un agent me donne un bon pour revenir dans un mois. Une éternité !
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  • +Plongée dans un océan de tristesse, je traverse la ville grise saturée de béton en traînant des pieds pour rentrer chez moi. Le billet de loterie, de déprime, me tombe des mains. En le ramassant, je remarque une plante qui pousse dans une fissure du trottoir. Lentement, mon regard remonte sur le cheminement de la plante grimpante sur le mur. Elle s’arrête près d’un nichoir inutile installé là il y a des années. Oh ! Mais que vois-je ? Une petite tête pointe son bec hors de l’ouverture. Une hirondelle ! Je pensais qu’elles avaient toutes déserté les villes pour la zone de nature libre ! Bon, je peux quand même profiter un peu de la nature avant mes vacances vertes. Une cohabitation est possible : l’hirondelle et moi nous sommes adaptées à cet écosystème urbain. Grâce à la nature libre, la biodiversité revient jusque sur nos murs… Et quelles autres merveilles m’attendent pour les vacances !
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  • +Cécile, Rémi et Agnès
  • +gid://initial/Decidim::Hashtag/13/_TransitionÉcologique
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  • +27 avril 2035, j’attendais ce jour depuis si longtemps !
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  • +C’est enfin mon nom qui a été tiré au sort à la loterie “vacances dans la nature”. Depuis 2020 et la loi sur la régulation “humains en ville - nature libre”, je suis restée dans la ville.
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  • +J’arrive à la gare du Bonheur, anticipant les camaïeux infinis de vert et de bleu qui m’attendent comme le montre mon billet de loterie.
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  • +Dans le hall de gare, je tombe sur une foule dépitée. Que se passe-t-il ? Des manifestants pour l’accès libre et universel à la nature bloquent le train du Bonheur. Un agent me donne un bon pour revenir dans un mois. Une éternité !
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  • +Plongée dans un océan de tristesse, je traverse la ville grise saturée de béton en traînant des pieds pour rentrer chez moi. Le billet de loterie, de déprime, me tombe des mains. En le ramassant, je remarque une plante qui pousse dans une fissure du trottoir. Lentement, mon regard remonte sur le cheminement de la plante grimpante sur le mur. Elle s’arrête près d’un nichoir inutile installé là il y a des années. Oh ! Mais que vois-je ? Une petite tête pointe son bec hors de l’ouverture. Une hirondelle ! Je pensais qu’elles avaient toutes déserté les villes pour la zone de nature libre ! Bon, je peux quand même profiter un peu de la nature avant mes vacances vertes. Une cohabitation est possible : l’hirondelle et moi nous sommes adaptées à cet écosystème urbain. Grâce à la nature libre, la biodiversité revient jusque sur nos murs… Et quelles autres merveilles m’attendent pour les vacances !
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author-avatar Samuel Capitant
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