Nos nouvelles vies
Construire ensemble un futur positif
Au ras du sol, pleine de pattes et d'arceaux, la chenille avance dodelinant. Elle va, vient et soudain, elle a envie de grimper sur l'arbuste d'à côté. Alors elle s'avance et teste de ses pattes avant la solidité du fin tronc. Ça tient. Elle monte. Un peu de vent. Une abeille lui passe à deux doigts du milieu du dos. Elle grimpe, attirée par le sommet puis se ravise. Pourquoi ne pas se reposer à l'ombre de cette feuille si protectrice ? Peu à peu, la chenille se détend et de son bas-ventre, il y a comme une fuite. Une perte blanche de plus en plus colossale qui finit par l'absorber entièrement.
Le soleil se couche une fois, deux fois, trois fois. En fait, elle perd un peu la notion du temps enfermée dans son précipité blanc. Et puis à l'aube, à l'heure où s'éclairent les brins d'herbes et les mousses des souches, elle se sent pousser des ailes et une envie folle de les déployer. Alors elle respire et découvre que sa prison de soie laisse progressivement place à une brise infinie et c'est parti : elle s'envole pour l'explorer…
Ein Problem melden
Ist dieser Inhalt unangemessen?
Teilen: