Imaginons le futur des médias ! ⭐
Construire ensemble un futur positif
Il y a 10 ans, des facilitateurs ont été sollicités afin de donner un eu plus d'épaisseur aux contenus rédactionnels des supports de Radio France.
Rappelons les missions et tâches confiées à ces facilitateurs :
Les intervenants bonificateurs (adjectif masculin singulier : qui bonifie, qui améliore) sont affectés selon leurs compétences (juridique, scientifique, en sciences sociales, économie, finance, santé, etc) au suivi de rédactions et de journalistes.
Ils ont susceptible d’avoir les formations et expériences pour bien appréhender chaque contexte et aller naturellement d’une vision générale ou globale jusqu’à l’événement ponctuel et n’agissent qu’après la diffusion ou publication d’articles..
· Ils considèrent l’intérêt du sujet traité, sa finalité et la bonne présentation des faits et la pertinence des sources (un peu de tempérance pour les fuites judiciaires, rapports consultés avant parutions pour lesquels les medias invoquaient la protection des sources à tout bout de champ)
· Ensuite, ils s’interrogent quant aux sens pour les auditeurs et téléspectateurs des informations diffusées.
· Ils vérifient que les participants invités ont apportés une réelle valeur ajoutée par leurs commentaires ou critiques.
· Ils interpellent rédactions et journalistes lorsque les invités et quelque soient leurs fonctions ne sont pas présentés correctement. A cette occasion, ils encouragent les présentateurs à ne pas trop recourir à des sources n’ayant de devoir de réserves : les avocats, politiciens, ONGs, syndicalistes affirment parfois sans retenue sans qu’aucun équilibre ne soit possible (magistrats, fonctionnaires, etc)
C’est alors que chaque bonificateur rencontre la rédaction ou le journaliste pour discuter voire débattre d’améliorations mais aussi le cas échéant de rectifications visant à reformuler une présentation incomplète ou biaisée.
Comme l’agent bonificateur est bienveillant mais aussi vigilant il ne fait de rappel à l’ordre, à l’éthique que soutenu par ses pairs. Il est rigoureux pour ce qui touche à la présentation des faits et du contexte et reste neutre quant aux commentaires et analyses.
Ainsi, le bonificateur ne confond jamais les éditorialistes, les chroniqueurs, les journalistes et les pigistes toutefois, il s’assure que le locuteur est présenté comme tel.
Quel est le bilan après ces dix années ?
Sur le fond, il semble entre autres gains que les faits soient mieux présentés, que le recours à des sources douteuses ou tendancieuses obéisse à un niveau d’exigences plus élevé notamment pour ce qui concerne de certaines ONG et leurs nébuleuses et que les rappels des contextes faciltent la compréhension des infos.
Sur la forme, moins de redondances, moins de révérences par exemple il est rare que les journalistes s’auto congratulent ou se félicitent comme autrefois.
En revanche, la tonalité est moins forte sans confondre avec Radio Vatican, le déroulé des informations est un peu monotone, moins piquant, plus doctrinaire … il est question de former les rédactions à l’humour, l’auto dérision et … à l’insolence ou l’impertinence face à des invités trop campés dans leurs postures.
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