Élysée 2027 : Imaginez le visage idéal du pouvoir

#Élysée 2027 Construire ensemble un futur positif

Étape 3 sur 3
Publication 17/02/2022 - 10/03/2022
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En 2027, la France est un des états de la fédération européenne née des ruines de la guerre de 2022 : Major Europa

28/03/2022 08:21  

Prénoms des auteurs : François Druel, Laurent

#ÉtatMinimal
#FédéralismeEuropéen
#JugementMajoritaire
#VoteLiquide
#RéformeDeLEtat

Le 6 mai 2027, je me réveille, je ne suis pas président de la République. Il n'y a pas eu d'élections. Pour une raison simple : depuis plusieurs années la France est une des entités de Major Europa. C’est une confédération intégrée de ce qu'on appelait autrefois des États (voire des États-nation), sur le continent européen. La création de cette entité nouvelle trouve ses racines dans l’issue funeste de la guerre d’Ukraine de 2022. L'Ukraine, d'ailleurs, en est bien entendu membre fondateur. La Russie en est un état associé, ce qui lui a été imposé à titre de réparations après sa défaite de 2023. La langue officielle de cette entité est naturellement le latin. Cette langue a été choisie car elle a été utilisée sur tout le continent pendant plus de 2000 ans, elle est d’une neutralité totale (ce n’est la langue maternelle d’aucun peuple et, disposant d’un neutre explicite, le latin est une langue inclusive) et, en plus de son indéniable richesse et de sa précieuse précision, cette langue ne comporte ni accents ni diacritiques et ne pose donc aucune difficulté de codage informatique (ni en UTF-8 ni en Unicode).

Après une décision utilisant la tringlerie de la vieille Union européenne (devenue exsangue, lourde et ingouvernable), il a été créé entre les les participants un nouvel État, Major Europa dont la gouvernance est confédérale, sur le modèle suisse (la Suisse ayant décidé de s'associer à ME). ME est dirigée par un Parlement de 450 membres non permanents. Chose fondamentale, ce Parlement est dématérialisé. Il a son siège dans le cloud souverain de ME.

En France, la création de ME a enfin permis un profond mouvement de déjacobinistation. Les vieilles structures héritées de la dictature napoléonienne ont été démantelées. Finis les grands corps et l’État omnipotent, les départements et les régions. Finies aussi les communes. La France est désormais structurée en unités territoriales (UT) autodéterminées et auto-gérées. Toutes usent de marketing et d'intelligence territoriale pour mettre en avant leurs avantages compétitifs en matière d'infrastructures, de services et de particularités. Le même mouvement s’est déroulé dans les autres ex-États. L’Allemagne n’a eu aucun mal à rendre leur liberté aux lander. En Espagne – et dans les autres royaumes – la famille régnante se consacre désormais à la coordination d'associations caritatives. La Catalogne est enfin automne et le Pays basque enfin réunifié. La Belgique s’est scindée en plusieurs UT, dont Bruxelles. L’emblématique bâtiment de Berlaymont a été transformé en unité de méthanisation urbaine : c’est désormais la déchetterie Jean Monnet, inaugurée en grande pompe lors de la création de ME.

Ce mouvement a permis la création de régions qui transcendent les anciennes frontières des États désormais disparus. Ainsi, le Pays basque, les Ardennes, ou l'Alsace-Sarre.

Partout dans ME, les décisions se prennent au Jugement Majoritaire et selon le principe du vote liquide. Les citoyen.e.s peuvent déléguer leur voix à un.e autre qu’ils estiment plus légitime ou plus compétent.e pour voter. Cette délégation se fait sur base ad-hoc et n’est valable que pour un scrutin. Pour les 450 millions de citoyen.e.s ME, les outils de citoyenneté sont électroniques et mis à disposition dès la naissance. C’est en réalité le modèle estonien qui a été étendu à tout ME. Il n’y a plus de majorité légale. Le droit de vote est acquis à la naissance et c’est aux parents de déterminer quand leurs enfants n’auront plus à leur déléguer leurs votes.

La gouvernance de ME est assurée par un parlement de 450 personnes qui sont désignées par projet et qui quittent leur mandat dès qu'ils ne sont plus en charge du projet. Ainsi, le mandat n’a ni durée minimale ni durée maximale. Comme le mandat n’est pas permanent, il ne donne pas lieu à rémunération.

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Référence : BM-PROP-2022-03-950
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